Le deux mai deux mille vingt-cinq, RCZ, le créateur de rap venu de Saint-Étienne, racines au Cameroun, est revenu en force avec “Graal”, un son qui lance une drôle de suite de ses créations.
Fort de son passé sonore, son père jouait dans Les Têtes Brûlées du Cameroun et sa mère dansait, RCZ a l’énergie de plein d’artistes en lui.
Après son premier Cassel sorti en octobre, il continue doucement de créer son drôle de monde musical.
Avec “Graal”, il lance un drôle d’appel à vivre sa vie comme on l’entend, à ignorer les règles, un message vrai et fort qui vibre bien dans le rap d’aujourd’hui.
Une production percutante et une écriture sincère
La chanson “Graal” est soutenue par une fabrication spéciale d’Alsem, l’artiste sonore qui a oeuvré avec des stars comme Kofs, Gazo ou Maes.
Le rythme est vif et bizarre, un mix de sons neufs et frappants qui colle pile poil avec l’esprit de la chanson.
La basse, à la fois grave et juste, porte chaque mot avec un pouvoir qui rend le sens plus grand.
Les mots de RCZ, eux, ont une force assez spéciale.
Dans ce bout, il dit qu’on peut faire ce qu’on veut dans nos vies, qu’on peut vivre nos rêves sans rien changer: “C’est le truc”.
Ce slogan vibre drôlement, tel un aveu d’évasion folle, comme un appel étrange pour ceux qui veulent fuir les habitudes.
L’écriture de RCZ est un drôle d’écho de sa vie, ses origines du Cameroun et son coin à Saint-Étienne, unissant sa pensée profonde et le punch de la ville.
Le style RCZ : Une fusion réussie entre influences et originalité
Avec “Graal”, RCZ semble bavarder avec des artistes comme Dosseh ou Ninho, deux stars du rap français qui, comme lui, associent des rythmes forts à des sons spéciaux.
Toutefois, RCZ réussit à se faire remarquer tel un drôle d’oiseau, collant à sa propre histoire, tout en jonglant comme un clown entre le rap français du moment et les sources de son pays, le Cameroun.
La façon dont RCZ voit le son et son choix de production offrent une saveur étrange, ce qui pourrait transformer “Graal” en un truc cool dans le monde du rap des villes.
Son débit est un peu comme de l’eau vive, plein de punch, et sa façon de chanter donne encore plus de poids au message rebelle du morceau.